Brissot de Warville

Note: This work is the result from a research assignment given to University of Maryland undergraduate and graduate students enrolled in Dr. Sarah Benharrech’s course “Riots, Rebellions and Revolutions,” taught in Fall 2015. Learn more.

French:
(Brissot de Warville)
Jacques-Pierre Brissot est né le 15 janvier 1754. Il décide d’ajouter à son nom « de Warville », forme anglicisée d’Oarville, qui est un petit village près de Chartres où son père possédait une terre. Il reçoit une éducation classique au collège de Chartres et ne cessera de s’intéresser à la philosophie, la chimie, la physique et l’anatomie pendant toute sa vie.[1] Il est élevé dans un environnement religieux mais il devient déiste à la lecture des ouvrages de Jean-Jacques Rousseau.[2] Les convictions politiques de Brissot de Warville se forment tôt. Dans sa jeunesse, il s’est imprégné de la Révolution anglaise où il verra le germe de son républicanisme de 1793.[3] Prenant exemple sur l’Angleterre, il fonde en 1788 « La Société des Amis des Noirs ». L’abolition de l’esclavage n’était pas le but immédiat mais il voulait une amélioration des conditions de vie des esclaves et, surtout, un arrêt de la traite. Brissot de Warville est fortement inspiré par le modèle politique américain. Lors de son premier séjour aux Etats-Unis en 1788, il envisage de s’y installer. Dans le troisième volume des essais Réflexions Sur le Code de Pennsylvanie avec la constitution de Pennsylvanie de 1776, il déclare son admiration pour le système démocratique américain et pour Benjamin Franklin.[4] Le but de Brissot était d’instaurer une république mais il voulait importer le système parlementaire anglais. Il est élu député de Paris le 14 septembre 1791 et il devient l’un des chefs du parti girondin. Arrêté le 11 juin 1793, il est guillotiné à Paris le 31 octobre 1793, pendant les années de la Terreur.[5]
English:
Jacques Brissot was born on January 15, 1754. He later decided to add the “de Warville” to his name, the anglicized form of “d’Oarville,” and the name of a small village close to Chartres, where his father owned some land. He received a classical education at the secondary school of Chartres and he was specifically interested all his life in philosophy, chemistry, physics and anatomy.[1] He grew up in a religious environment, but found inspiration in many works by Jean-Jacques Rousseau, and that is what influenced him in choosing deism.[2] Brissot de Warville’s political beliefs were formed early on. He was strongly influenced by the English Revolution where he saw the origin of his Republicanism of 1793.[3] Following the British example, Brissot founded “The Society of the Friends of the Blacks” in 1788. Abolition was not their immediate goal but they wanted and sought better treatment for slaves and a stop of the slave trade. The American model strongly influenced Brissot de Warville. Since his first visit to the United States in 1788, he planned to settle there. The third volume of essays Reflections on the Code of Pennsylvania with the Constitution of Pennsylvania from 1776, demonstrates his admiration for the American democratic system and for Benjamin Franklin.[4] His goal was for France to achieve the status of a republic. However, he wanted to import the English parliamentary system. He was elected deputy of Paris on September 14, 1791 and he became a leader of the Girondist party. He was then arrested June 11, 1793 and executed by guillotine in Paris on October 31, 1793, during the Reign of Terror.[5]

Author: Gloria Alveno and Mehdi Amer-Moussa

References

[1] Marcel Dorigny and Marie-France Silver, “Jacques Brissot de Warville,” in Dictionnaire des journalistes (1600-1789), ed. Jean Sgard (Grenoble: Presses Universitaires de Grenoble, 1976).
[2] Leonore Loft, Passion, Politics, and Philosophie: Rediscovering J.-P. Brissot (Westport: Greenwood Press, 2002), xviii.
[3] Pierre Serna, “Le pari politique de Brissot ou lorsque le Patriote Français, l’Abolitionniste Anglais et le Citoyen Américain sont unis en une seule figure de la liberté républicaine,” La Révolution française, no.5 (2013): 2, http://lrf.revues.org/1021.
[4] J. Paul Selsam, “Brissot de Warville on the Pennsylvania Constitution of 1776,” Pennsylvania Magazine of History and Biography 72, no.1 (1948): 25.
[5] Dorigny and Silver, “Jacques Brissot de Warville.”